La surpression pulmonaire

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7/Traitement - Conduite à tenir.

7.1/ Dans l'eau avec l'accidenté potentiel

Dans l'eau, il faut savoir observer ses compagnons de plongée et pouvoir déchiffrer rapidement les comportements qui peuvent dégénérer en surpression pulmonaire. Il est en particulier essentiel de pouvoir réagir à un essoufflement. Si le blocage glottique a pour origine l'intrusion d'eau au niveau des voies aériennes, le simple fait de pincer le nez de la personne qui ne maîtrise pas sa respiration sans masque évitera panique, blocage glottique, remontée panique et surpression pulmonaire.

Si l'invervention n'a pas pu se faire avant le début de la remontée panique, il faut tout entreprendre pour arrêter ou ralentir le retour à la surface. Il faut pour cela rattraper la personne, se placer au-dessus d'elle et appuyer ses deux bras sur ses épaules. Il est essentiel de pousser le sujet à expirer. Montrer son expiration profonde de manière flagrante est plus efficace que le fameux coup de poing au creux épigastrique qui risque d'amplifier le blocage de la personne.( Serait-il tout de même le geste de la dernière chance?)


7.2/ Sur le bateau

Le traitement de la surpression pulmonaire, en l'absence d'un médecin spécialiste de plongée, est le même que le traitement de l'accident de décompression( auquel vous pouvez vous reporter). Les troubles cardio-respiratoires liés aux deux accidents sont assez semblables, ces deux accidents sont de plus souvent liés. En particulier l'aspirine est prescrite, même si celle-ci peut avoir un effet néfaste sur l'aspect hémorragique de l'accident, il faut privilégier le traitement circulatoire de l'affection. Il faut faire adopter à l'accidenté une position qui lui permette de respirer le mieux possible en diminuant la douleur thoracique. On adopte pour cela la position étendue déclive ou la position semi assise.

Les traitements de la surpression pulmonaire à la disposition du plongeur non spécialiste sont dérisoires comparés à l'importance de cet accident. Ces traitements ne sont destinés qu'à permettre l'attente des secours spécialisés qui doivent être sollicités dans TOUS les cas douteux.



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