La surpression pulmonaire | ||
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Il est clair que compte tenu de la gravité de la surpression pulmonaire et de l'aspect disproportionné entre les moyens de traitement immédiats et la complexité de l'accident, les préventions consisteront le point essentiel de ce sujet.
En profondeur ( + de 20 mètres), remonter au delà de 20 M et faire expirer avant de finir l'ascension très lentement, la baisse de la pression partielle diminuant les effets de l'essoufflement mais au delà de 20 m, l'augmentation de volume devient catastrophique. Il s'agit d'un incident très difficile à traiter pour des encadrants ( N 4) pour éviter que cela ne devienne un accident.
Il faut également insister sur l'entraînement à la remontée sans embout et à la remontée à deux sur un embout qui doit se faire dans le cadre rigoureux d'une maîtrise parfaite de la respiration. Il faut noter également que l'organisation de séance d'entraînement en piscine doit proscrire les séances mixtes apnée-scaphandre.
Certains préconisent les exercices de remontée sans embout ( type préparation N4) en école, sur des zones de l'ordre de 20 m à 10 m au lieu de 10 m vers la surface, car l'augmentation de volume est moindre dans cette zone plus profonde. Voilà une hypothèse séduisante sur le papier mais en pédagogie pratique, il s'agit d'un non sens catastrophique car les problèmes interviennent généralement sur l'effet d'une panique donc d'un blocage respiratoire. Cette panique intervient presque toujours en fin d'ascension c'est à dire dans ce cas de figure entre 10 m et la surface : c'est mettre en place les conditions d'une surpression pulmonaire de manière artificielle en école par incompétence.
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