Le froid | ||
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Par voie réflexe, l'action du froid ou un gradient important de température sur les centres bulbaire de commande cardio-respiratoire (au niveau de la nuque) sont susceptibles de provoquer une syncope appelée hydrocution.
Vécu : la personne après avoir été exposée à une température élevée (dans un vêtement ou au soleil) s'immerge sans préparation, celle-ci totalement consciente de son état constate que plus rien ne répond et qu'elle se trouve en immersion totale. Soit la fonctionnalité de l'individu reprend avant le "gasp" (reprise ventilatoire réflexe) et lui permet de refaire surface soit l'accident se complique par un risque de noyade si le "gasp" survient en immersion.
Dans les carrières bien fraîches où l'on plonge en hiver, l'hypothermie est fréquente en fin de plongée. La température (température du noyau) minimum supportable est supérieure à 35°C. En dessous, le plongeur outre la sensation de froid insupportable n'est plus en mesure d'apporter une réponse " normale " aux stimuli extérieurs.
Les hypothermies sont définies comme un abaissement de la température centrale au dessous de 35°C. on considère comme hypothermie légère les températures comprises entre 35 et 32°C, et comme hypothermie grave les températures inférieures à 32°C.
En dessous de 32°C, la conscience est altérée. A 30°C, l'hypotherme est inconscient. Lors du refroidissement le risque est vers 28-27°C car il y a risque de passage en fibrillation ventriculaire. Un hypotherme doit être mobilisé avec précaution et réchauffé progressivement de l'intérieur vers l'extérieur et pas plus rapidement qu'un degré par heure. L'alcool est dangereux, de même que le fait de frictionner. Notre rôle potentiel de secouriste est une mise en isolation thermique ainsi qu'une évacuation d'urgence.
La pénétration dans le milieu aquatique réalise une "hypothermie à défense maximale". C'est à dire où les mécanismes régulateurs sont dépassés par l'agression. (voir explication en annexe1)
Ces hypothermies sont à différencier des "hypothermies à défense minimale" dans le milieu aérien où les mécanismes régulateurs n'arrivent pas à s'adapter à la température extérieure. (voir explication en annexe1)
Les hypothermies peuvent provoquer des troubles graves par une baisse importante du métabolisme (50% de baisse à 28°C de température du noyau) :page précédente la lutte contre le froid. |
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