Le froid

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4/ la lutte contre le froid.

Pour une meilleure compréhension des phénomènes de régulation thermique au niveau du corps humain, celui-ci peut être comparé à système de chauffage central d'une habitation. Cette analogie sera décrite en mis en évidence (italique) dans le texte.


Le corps humain va réagir en :

L'énergie chimique est fournie par une molécule l'adénosine triphosphate (ATP) qui contient trois atomes de phosphore, riche en énergie. Lors de la contraction musculaire il y a dégradation de la molécule d'ATP en ADP (adénosine diphosphate) par libération d'un atome de phosphore. Notons que le calcium est nécessaire à ce niveau d'où certains problèmes de contractions musculaires en cas de carence (crampes, tétanie, manque d'échauffement).


La fourniture d'énergie
Seul l'ATP fournit directement l'énergie nécessaire à la contraction musculaire
A.T.P. - - - - - - - - - - - > A.D.P. + P + énergie

Les muscles ne contiennent en réserve qu'une faible quantité d'ATP capable de prolonger une contraction pendant une à deux secondes. Il faut donc des processus capables de refabriquer l'ATP. Il suffit pour cela d'apporter de l'énergie pour reconstituer, resynthétiser la molécule d'ATP à partir de l'ADP et du phosphate présent. La réaction est réversible si l'on apporte à nouveau de l'énergie.


Energie + A.D.P. + P - - - - - - - - - -> A.T.P.

Cette énergie est fournie par les matières organiques qui varient en fonction des conditions de travail musculaire. L'ATP est resynthétisé par trois filières en fonction de l'intensité et de la durée du travail.


La filière anaérobie alactique

Lors d'un effort de très courte durée (10 secondes) l'ATP, s'il n'est pas suffisant est resynthétisé grâce à un composé phophoré appelé la créatine phosphate immédiatement disponible


Créatine phosphate + A.D.P. - - - - - - - - > A.T.P. + créatine

La filière anaérobie lactique
En l'absence d'oxygène le glucose seul va se dégrader et fournir de l'énergie.

sans O2
Glucose + A.D.P. + P - - - - - - - - - - > A.T.P. + acide lactique

La combustion incomplète du glucose par manque d'oxygène produit de l'acide lactique. Cette filière permet un travail de une à deux minutes sans apport d'oxygène.

La filière aérobie

Dans cette condition l'intensité du travail musculaire est telle que l'oxygène ne fait pas défaut.
Glucose + O2
Ou lipide + A.D.P. + P - - - - - - - - - - - -> A.T.P + CO2 + H2O
Ou protide

La respiration et la circulation se sont adaptées à l'effort et apportent suffisamment d'oxygène et élimine le gaz carbonique et l'eau. La digestion fournit les matières organiques apportées par la circulation au niveau de la cellule. Plus le travail se prolonge, et plus la part des lipides dans la fourniture d'énergie est importante. Il n'y a pas de déchet toxique nuisible à la cellule tant qu'il y a de l'oxygène.


Lors de la lutte contre le froid va se manifester par :

La chaire de poule : c'est une augmentation naturelle de la couche limite par un redressement des poils emprisonnant ainsi une couche d'air pour diminuer les effets de la convection. (Limiteur). On augmente l'isolation. C'est également la première réaction productrice de chaleur (générateur).

Une vasoconstriction artériolaire et des sphincters précapillaires. Cette diminution de l'irrigation périphérique est une réaction puissante et immédiate permettant de réduire la conductibilité de la peau. (Limiteur). Ce moyen peut-être assimilé à une réduction des pièces à chauffer en particulier les plus exposées.


Les frissons (Générateur) sont des contractions musculaires à une fréquence de 3 à 10/sec :

Une hémoconcentration avec redistribution du capital hydrique. (Limiteur). Le passage d'eau du sang vers le tissu interstitiel réalise une baisse de la conductibilité calorique du sang. Ce système est plus lent et moins efficace que le précédent. En dehors de la lutte contre le froid l'hémoconcentration est également due à la présence du corps dans le milieu aquatique par une nouvelle répartition de l'équilibre. Ce phénomène peut-être assimilé à une diminution de la quantité du liquide caloporteur suite à la réduction des pièces maintenues à température.

Par une bradypnée pour une limitation des pertes thermique par les échanges respiratoires. (Limiteur)
Les centres de cette thermorégulation siègent au niveau des centres hypothalamiques (cervelet).

Les voies efférentes sont multiples et cheminent :
L'ensemble de ces phénomènes permet à l'organisme d'avoir une autonomie par rapport au milieu ambiant.


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