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Accident de décompression | ||
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Contrairement à ce que l'on entend trop souvent les accidents de décompression se récupèrent souvent assez mal, avec des séquelles pénibles et durables, voire définitives.
Le chapitre qui va suivre n'est pas particulièrement amusant, il est pourtant largement plus optimiste que la réalité de la plongée sportive. Les statistiques d'accidents prennent en compte les accidents qui se produisent en milieu professionnel et militaire, or ces plongées bénéficient d'un soutien médical et matériel (caisson et médecin compétent sur le lieu de plongée) incomparablement plus important que celui dont les plongeurs sportifs disposent. Le délai de recompression d'un plongeur professionnel se compte en dizaine de minutes, celui d'un sportif en heures, on peut donc s'attendre à des conséquences largement plus lourdes.
Normalement ils régressent complètement. Néanmoins ils sont signes d'une désaturation anormale. Sans qu'il y ait relation de cause à effet, des bends répétés sont généralement corrélés avec une ostéo-necrose dysbarique.
Les atteintes unilatérales (une seule carotide) se récupèrent un peu mieux avec tout de même dans, aux moins, 15 % des cas, des séquelles motrices ou sensitives (hémiplégies, monoplégie...).
Les lesions labyrinthiques sont parfois définitives mais on arrive souvent à une récupération à peu prés satisfaisante grâce à l'autre oreille et à la compensation par la vue ("béquilles" visuelles) des informations perdues.
Dans 5 % des cas il y a une lésion de la moelle en section complète et par conséquent aucune récupération motrice. C'est le fauteuil roulant et cela définitivement.
Dans les autres cas, il subsiste des séquelles gênantes, spasticité en particulier (contraction permanente des muscles). Ces séquelles se reéduquent mal et restent invalidantes pour la marche par exemple.
De toute manière la rééducation est longue : elle peut s'étaler sur une ou plusieurs années.Il peut également subsister des troubles de la sensibilité profonde, elle perturbe la perception de la position des membres, des efforts, la sensation des points d'appui. Elles sont invalidantes et gênent la rééducation.
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