12/ Annexe 1 : "hypothermie à défense maximale".

En fait, il existe une modification de la maîtrise de la régulation de part l'association des phénomènes de perte calorique différents entre air et eau et de la localisation des capteurs de régulation ;

Que les déperditions soit dans l'air ou l'eau, les phénomènes de régulation sont identiques sauf pour la voie pulmonaire. On rentre dans un 1er temps dans une thermogenèse de réchauffement (frissons, vasoconstriction, redistribution, ...) puis dans le métabolisme de sommet (entre la température critique inférieur et la température létale en hypothermie). On remarque un pic de la régulation de la production de chaleur entre ces 2 températures avant que la production ne soit plus efficace du tout avec baisse de la température du corps plus importante.

Comme les pertes globales (surtout par évaporation pulmonaire) sont importantes tous les mécanismes de régulation (l'hypothalamus (38 +/-0,5°c) qui régule en fonction de la peau et du sang associé à l'hypophyse qui régule en fonction des reins et de la thyroïde, puis le mésencéphale avec le bulbe (38 +/-1°c) et enfin moelle (38 +/-2°c) sont sollicités, on rentre donc dans un cycle de défense maximale contrairement au perte dans l'air qui mettront en jeu pour chaque étages la régulation associée (vasoconstriction, hérissement des poils, frissons, utilisation glucose, utilisation Acides Gras, ... ). L'effet respiratoire de gaz froid refroidit directement le noyau central plus rapidement (surtout si la profondeur est importante)

Les Glenan, l'école : http://cip.glenans.free.fr