Le froid | ||
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en plongée, dans le milieu aquatique il n'y a jamais de gelures, celles-ci ne se produisant qu'au contact de l'air pouvant être plus froid que l'eau. Elles seront donc à prévenir dès la sortie de l'eau pour un plongeur en difficulté.
les enfants sont les plus rapidement affectés par les hypothermies, on a pu constater des températures extrêmes pour des enfants étant correctement équipés et ayant effectués des plongées de 20 à 25mn à 10m par contre elles étaient malgré tout bien supportées.
la température des enfants à la sortie de l'eau peut se situer autour de 35°C pour des profils de plongée 10m - 15mn. On constate que malgré ces température très basses à la sortie de l'eau les enfants retrouvent en 1 heure une température normale. Les plus sensibles sont ceux qui présentent un poids inférieur ou égal à 38Kg et ce quelque soit l'âge.
Plus elle est ajustée et plus on limite les mouvements d'eau donc on limite les pertes par convection en augmentant l'épaisseur de la couche limite. Les fermetures éclairs participent par leur longueur mais aussi par leur localisation aux pertes d'énergie. Plus il y a de fermetures et plus il y a de mouvements d'eau. Plus elles sont sur le thorax ou l'abdomen, plus elles refroidissent le noyau central du plongeur. Ainsi, 40 cm de fermetures sur les poignets et les jambes refroidissent moins que la même longueur sur le ventre et la poitrine.
L'épaisseur du Néoprène influe sur les pertes par convection et par rayonnement. Le Néoprène est constitué d'un élastomère à l'intérieur duquel il y a des bulles de gaz. On distingue donc les tissus selon l'épaisseur de celui-ci, la quantité de bulles et leur taille dans le tissu. Plus il y a de gaz, plus elle isole bien du froid en surface. Cependant, soumise à la loi de Mariotte, elle est plus écrasée et donc plus fine qu'une autre moins chargée en gaz en profondeur. Le Néoprène est aussi doublé sur une ou ses deux faces. La doublure a pour but de protéger le Néoprène sensible à l'abrasion et à la déchirure.
Les combinaisons de chasse ne sont pas doublées à l'intérieur. Elles collent à la peau et limitent les mouvements d'eau par rapport à une combinaison doublée. L'absence de doublure les rendent aussi plus souple à épaisseur égale mais elles sont plus fragiles et nécessitent du talc ou d'être mouillée pour être enfilées. Au contraire, les plush des combinaisons actuelles ont pour but de faciliter l'enfilage et le séchage de la combinaison. Les enductions intérieures " métalliques " ont pour but de limiter les pertes par rayonnement en jouant le rôle de miroir.
Le principe de la semi-sèche est de limiter au maximum les entrées et donc aussi les sorties d'eau. La fermeture est étanche et les manchons sont systématiques pour limiter les mouvements d'eau au niveau des extrémités et au niveau de la cagoule. On diminue donc au maximum les pertes par conduction et par convection par rapport à l'humide.
La combinaison sèche permet par la couche de gaz entre l'eau extérieure et la peau de limiter considérablement les échanges thermiques. Le plongeur se retrouve dans une ambiance gazeuse dont le coefficient de conductibilité est très inférieur à celui de l'eau. Pour les ambiances très froides, on peut aussi jouer sur la nature du gaz dans la combinaison. Mettre dans sa combinaison du mélange fond est une perte précieuse d'autonomie. C'est aussi un mauvais calcul pour la protection contre le froid, l'hélium a un coefficient de conductibilité supérieur à celui de l'azote. En revanche, l'argon (gaz plus dense) a une conduction thermique plus faible que l'azote. Les plongeurs profonds au trimix ont donc parfois un petit bloc d'argon ou d'air dédié à l'équilibrage de la combinaison sèche.
Le masque facial est également un excellent complément de la combinaison séche. Porté par dessus la cagoule (contrairement à ce que l'on fait avec un masque normal) il vient à la fois compléter la protection des derniers centimétres de peau encore nus et parfaire l'étanchéïté de la combinaison. Les plongeurs professionnels apprécie également la protection (relative mais appréciable) contre les eaux sales.
La nature du tissu utilisé est affaire de condition d'utilisation et de choix personnel. Les combinaisons Néoprène sont par elles-mêmes isolantes alors que les combinaisons en toile doivent être doublées par des vêtements pour maintenir une couche d'air isolante entre la peau et l'eau extérieure.
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