La surpression pulmonaire

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Mécanisme

1/ Justification

Dans l'ensemble des incidents, traumatismes, accidents associés à la plongée subaquatique et qui font de cette activité un sport officiellement classé à hauts risques, la surpression pulmonaire tient une place particulière. Elle représente d'abord 10 à 20 % ( suivant les sources auxquelles on peut se référer) des accidents en scaphandre. En outre, la surpression pulmonaire réunit deux caractéristiques en une redoutable association:

Il s'agit d'une part d'un accident gravissime ( parfois mortel pour une victime éloignée d'une couverture médicale).

D'autre part, la surpression pulmonaire est un accident des faibles profondeurs. Si l'on peut retenir que le contexte de celui-ci est la zone des 10 m, il faut également avoir en tête que 2 à 3 m suffisent à occasionner un traumatisme grave.

La surpression pulmonaire concerne donc le plongeur dès ses premières incursions sous la surface. Ainsi est-il important, pour tout plongeur, dès le début de sa formation, d'avoir été sensibilisé aux mécanismes, aux symptômes et aux traitements de cet accident. Une surpression pulmonaire n'est jamais un accident bénin, l'efficacité de son traitement dépend beaucoup de la rapidité avec laquelle une véritable équipe médicalisée spécialisée peut intervenir sur la victime. Il est vital pour tout plongeur de comprendre et de maîtriser les préventions de cet accident. Ces préventions sont simples. Leur simplicité même permet souvent de considérer une victime de cet accident comme avant tout une victime d'une formation incomplète.



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